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Rôle pronostique et prédictif du PD-L1 plasmatique dans les cancers bronchiques non à petites cellules de stade avancé traités par nivolumab - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.127 
A. Costantini 1, C. Julie 2, C. Dumenil 1, Z. Hélias-Rodzewicz 3, J. Dumoulin 1, V. Giraud 1, S. Labrune 1, T. Chinet 1, J.F. Émile 2, E. Giroux-Leprieur 1,
1 Service de pneumologie et d’oncologie thoracique, hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt, France 
2 Service d’anatomopathologie, hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt, France 
3 Laboratoire EA4340, biomarqueurs en cancérologie et onco hématologie, hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le nivolumab (Nivo) est un anticorps anti-PD1 utilisé en deuxième ligne de traitement dans les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé. La sélection des patients susceptibles de bénéficier d’une réponse prolongée demeure une question centrale. L’objectif de ce travail est d’explorer l’intérêt du PD-L1 plasmatique (PD-L1p) comme nouveau biomarqueur potentiel.

Méthodes

Il s’agit d’une étude monocentrique réalisée dans un centre hospitalo universitaire. Des prélèvements de plasma ont été réalisés de manière prospective au cours du suivi de patients atteints de CBNPC de stade avancé traités par Nivo. Les dosages de PD-L1p ont été réalisés par technique ELISA (clone 28–8) au moment du diagnostic, lors de l’initiation du Nivo et lors du premier (1er) bilan d’évaluation tumorale (à 2 mois). Les taux de PD-L1p ont été évalués en fonction de la réponse tumorale et du bénéfice clinique (maladie contrôlée sous Nivo pendant plus de 6 mois). La survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) ont également été évaluées en fonction des taux de PD-L1p.

Résultats

Quarante et un patients traités par Nivo entre juillet 2015 et mai 2017 ont été inclus. Il s’agissait essentiellement d’hommes (66 %), fumeurs (88 %), avec un âge médian de 66 ans et traités pour un adénocarcinome (63 %). Aucun impact des taux au diagnostic ou lors de l’initiation du Nivo n’a été montré. Les patients avec bénéfice clinique (n=12) avaient un taux de PD-L1p au 1er bilan d’évaluation tumorale plus bas que les patients sans bénéfice clinique : médiane de 27,9pg/mL vs 50,9pg/mL (p=0,033). Un taux de PD-L1p supérieur à 27,9pg/mL au 1er bilan d’évaluation était associé à une SSP plus courte (2,3 mois [>27,9pg/mL] vs non atteinte (NA) [<27,9pg/mL], p=0,024). Le taux de réponse objective était de 27 % en cas d’augmentation du PD-L1p (plus de 5 %) entre le début du Nivo et le 1er bilan versus 61 % en l’absence d’augmentation de PD-L1p, p=0,077). L’augmentation du taux de PD-L1p entre le début du Nivo et le 1er bilan était associé à une SSP médiane plus courte : 2,1 mois (augmentation de PD-L1p) versus 5,5 mois (pas d’augmentation de PD-L1p) (p=0,022). Aucun impact sur la SG n’a montré. Le seuil de 27,9pg/mL au 1er bilan d’évaluation permettait de prédire le bénéfice clinique à 6 mois avec une valeur prédictive positive de 77 % et une valeur prédictive négative de 86 %.

Conclusion

Ces résultats suggèrent un rôle potentiel du dosage de PD-L1p dans la prédiction de la réponse, de la SSP et du bénéfice clinique au Nivo.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A62 - janvier 2018 Regresar al número
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